Le cerveau et l'équitation
Des scientifiques tentent de déterminer quelles parties du cerveau sont actifs lorsqu'un cavalier est à cheval. Pour en arriver à de tels résultats, ils ont demandé à 12 non-cavaliers, 12 cavalier de loisir, 12 cavaliers avancés ou professionnels ainsi que 12 Écuyers du Cadre Noir ou champions internationaux de se prêter à une technologie moderne qu'est l'imagerie par résonance magnétique. Durant la séance, les cavaliers n'étaient malheureusement pas en entraînement, mais plutôt allongé dans l'aimant de l'IRM où ils regardaient des vidéos d'activité pour lesquels ils devaient s'imaginer être le protagoniste. Durant ce temps, l'IRM enregistrait l'activité du cerveau dans des conditions se comparant à la réalité.
"Contrairement à d’autres sports, où c’est l’aptitude motrice qui fait la différence entre débutants et champions, en équitation c’est plutôt l’habilité du cavalier à ressentir de subtiles modifications de l’équilibre, de la vitesse ou de l’attitude de son cheval et à y réagir adéquatement en modifiant son propre équilibre ou en éxécutant une action de jambe ou de main."
«Chez les cavaliers d'expérience, beaucoup plus que chez les autres, les zones motrices, sensitives et les zones liées à l'intelligence au sens large sont particulièrement activées pendant les scènes d'équitation», note M. Hermoye."
Je vais chercher à en savoir plus, car je pourrais ajouter ces découvertes aux bienfaits de l'équitation... un sport complet!