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7 juillet 2007

Les sens du cheval

La vision du cheval

La position particulière des yeux du cheval fait qu'il a une vision bien particulière. En effet, puisque ses yeux sont placés sur les parties latérales de sa tête, le cheval possède un meilleur champ de vision que l'humain.

"Ce que le cheval perçoit n’est pas une image en 3D mais un large panorama avec des contours mal définis bien que , lorseque sa tête est basse , il possède un champ de vision de pratiquement 360° . Son champ de vision est bien plus large que le nôtre mais les images sont un peu floues . Pour la même raison il voit moins bien que nous ce qui est juste en face de lui et le prive du sens du volume. En revanche sa capacité à déceler de petits mouvements et des mouvements rapides est très aiguisée, ce qui le rend peureux. De plus , le cheval voit mieux le jaune et le vert que le bleu et le rouge."

vision_cheval

Tiré de http://www.a-horseman.com/spip.php?article23

Schéma tiré de Lujayne Théorie Equestre

L'odorat du cheval

Un bon nez permet de détecter de bonne heure les dangers ou les ennemis trop prêts . Il joue un rôle dans la vie commune avec les autres chevaux et aussi avec l’homme. Car chaque organisme vivant a sa propre odeur. Si les chevaux apprennent à se connaître, ils se touchent d’abord lavec leurs nez et décident alors, s’ils s’apprécient ou pas .

Les poulinières et leurs poulains se reconnaissent à l’odeur. Les étalons recueillent les odeurs et savent ainsi si une jument est en chaleur .

Les crottins de cheval et l’urine ou les troncs d’arbres , auxquels des chevaux se sont frottés, ont également des odeurs qui peuvent être lus par d’autres chevaux.

L’odorat est également important pour le choix de la nourriture.

Lorsqu’il flaire une odeur inhabituelle, il prend l’attitude du flehmen et "goûte" l’air à l’aide d’un organe très sensible : l’organe de Jacobson.

Informations tirées de http://www.a-horseman.com/spip.php?article24

Le goût du cheval

Les nerfs de goût se trouvent sur la langue, les muqueuses dans la bouche et avant le Pharynx. Le goûter et le sentir jouent un grand rôle dans la recherche alimentaire. Un cheval trouvera sur de grands pâturages beaucoup de différentes herbes et il les choisira selon son propre goût et se nourrira sainement .

Il ne consommera, par exemple, que les parties non toxiques des renoncules et eviteront les plantes toxiques . Mais il ne faut pas tenter le diable et entourer les arbres ou buissons toxiques est très important . Sur de plus petits pâturages avec peu de fourrage des chevaux sont justement plus facilement tentés de gouter aux feuilles et aux branches des buissons toxiques . Les chevaux ont toutefois un faible pour quelques plantes particulières.

Les chevaux sentent l’amer et ne l’aiment pas, mais aiment beaucoup le sucré. Cependant le sucre est mauvais pour leurs dents (carries) et il est donc préférable de leur donner des légumes ou des fruits riches en fructose

Le salé, les chevaux le sentent (voir les pierres de sel et leur attrait sur certains). Le sel permet d’éviter la déshydratation.

Informations tirées de http://www.a-horseman.com/spip.php?article25

Le toucher du cheval

Les cheveux tâtonnent avec les longs poils autour des naseaux et du museau et ceux-ci sont liés avec des nerfs au cerveau. C’est leur mesureur de distance de securité dant leur tête . La peau du cheval réagit à la chaleur et au froid. On peut observer cela quand il fait chaud : les poils se levent afin de laisser le soleil et l’air sur le corps . L’homme et l’animal échangent par la peau en montant des sentiments, des ambiances et des tensions. Si l’homme est nerveux, tendu ou a une crainte ceci se transfère sur son cheval. Mais aussi le calme .

Les chevaux se touchent très souvent mutuellement. Lors de l’accueil avec le nez ou aussi avec d’autres parties du corps. Lors qu’il se connaissent , ils se grattent aussi mutuellement . Les chevaux apprécient également le contact physique avec leur ami humain et une caresse sur l’encolure ou une grat-grat sur le garrot n’est pas de refus ( leur flatter l’encolure est une pratique souvent critiquée car trop energique car le cheval sent meme une mouche qui se pose sur lui ) .

Les chevaux sont si sensibles que le simple contact d’une mouche provoque des vibrations de leur épiderme de manière à chasser ces petites bêtes. On peut cependant noter que toutes les parties du corps ne sont pas aussi sensibles, ainsi le contour des yeux est très sensible alors que le bas des membres l’est beaucoup moins.

Avec le pansage , ce n’est pas seulement la poussière , la terre et les poils morts que nous enlevons . Le cheval apprécie également ce massage complet du corps . Chaque cheval a ses endroits favoris et généralement son propriétaire les connait et en profite . Certains chevaux sont aussi chatouilleux .
Un Massage correct à des différentes parties du corps peut les détendre et ceci peut donc servir avec des chevaux peureux , craintifs ou nerveux .

Informations tirées de http://www.a-horseman.com/spip.php?article26

L'ouïe du cheval

Les chevaux ont une meilleure ouïe que l’homme , d’ailleurs ils entendent les bruits , les voix avant que l’être humain puisse les percevoir .

Les chevaux entendent les bruits avec tout leur corps . Ils percoivent aussi les vibrations par les sabots que leurs nerfs transmettent au cerveau . Tous leurs sens sont toujours en éveil , même en mangeant , s’ils entendent quelque chose , la tête et leurs oreilles se tournent vers la source du bruit .

Les oreilles des chevaux sont très mobiles . Ils peuvent les tourner dans presque toutes les directions , grace à une multitude de muscles qui peuvent les bouger indépendamments .

Pour écouter , la coquille de l’oreille recueille des ondes sonores. Dans l’oreille moyenne ces ondes sonores sont renforcées et transmises dans l’oreille interne. Le nerf d’audition transmet alors les informations au cerveau . Les chevaux peuvent entendre tout à fait précisément, de quelle direction un bruit vient. Chaque oreille du cheval se tourne alors en avant et en arrière jusqu’à les oscillations sont recueillies autant que possible. Le cheval étudie à cette occasion attentivement ceux-ci et diagnostique précisément de quel point le bruit atteint différemment chaque oreille et avec quelle différence de temps les tons pénètrent dans les deux oreilles. Après cette étude très rapide, le cheval peut constater, d’où le bruit vient.

Les chevaux reconnaissent aussi immédiatement nos pas, si nous venons dans l’écurie, ou le bruit de notre voiture, si nous allons au pâturage. Si nous venons une autre voiture, ils regardent de façon intéressés, courrent toutefois seulement à la clôture si nous descendons et les appelons.

Les chevaux peuvent aussi différencier très bien différents mots. . Avec des mots, nous pouvons apprendre beaucoup de commandements . Exemple : en longe ou en travail à pied !

Notre voix est importante pour calmer des chevaux. Qu’on les enguele ou qu’on leur parle , elle est utilisée de la même façon . Les chevaux aiment aussi nous entendre rire ou chanter . Ils semblent apprécier ce genre de communication .

Informations tirées de http://www.a-horseman.com/spip.php?article27

Le 6ème sens du cheval

Les phéromones sont un produit chimique odorant produit par un animal qui affecte le comportement d’un autre animal. De nombreux comportements de communication sont affectés par les phéromones comme trouver ou attirer un compagnon, repérer son territoire, indiquer son cycle de reproduction ou encore avertir du danger. Puisque les phéromones permettent de modifier le comportement d’autres individus, il s’agit sûrement d’une des formes les plus anciennes de communication.

Le flehmen correspond à un prélèvement de phéromones par votre cheval et à son analyse au niveau de l’organe vomero-nasal, une annexe du système olfactif spécialisée dans le décodage des phéromones.

La saison des amours se déroule au printemps chez les équidés , quand les jours commencent a s’allonger. La lumière stimule la sécrétion de certaines hormones, autant chez l’étalon que chez la jument, ces hormones les préparent a la reproduction. Quand les juments sont prêtes, elle émettent des phéromones, dont l’odeur se dégage au niveau des flanc et de la croupe. L’étalon prêt a s’accoupler peut percevoir ces odeurs a plus d’un kilomètre de distance.

Le cheval sécrète des phéromones par les glandes sudoripares, les glandes sébacées, par l’intérieur des cuisses, par l’urine aussi.

Le poulain stressé vient coller son nez contre l’interne des cuisse de sa mère, pour se rassurer. Dans ce cas là, ce sont les phéromones émises par sa mère qui vont le calmer.

Les industries se sont déjà penchées sur ces substances et ont déjà appris à fabriquer des phéromones équines de synthèse qui reproduit l’ensemble de ces effets des phéromones maternelles et permet d’apaiser le cheval en situation de stress.

les phéromones recèlent encore de nombreux secrets et rôles inconnus à ce jour.

Informations tirées de http://www.a-horseman.com/spip.php?article948

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